Pour annoncer la 2nde édition du Marathon du Droit – 15 mars 2019 à Boulogne-sur-mer – la Semaine Juridique – édition générale (JCP G) nous a fait l’honneur de publier les libres propos dont voici un extrait et que vous pouvez retrouvez dans la revue en entier !

« Droit et séries télévisées », « Droit et cinéma », « Droit et littérature », « Droit et opéra », « Droit et théâtre » et pourquoi pas « Droit et fromages » puis « Droit et desserts » ? On les entend parfois les critiques relatives à ces nombreux colloques, ouvrages ou rendez-vous scientifiques qui associent le ou les droit(s) à un autre domaine ou objet (qui peut paraître si éloigné pour ne pas dire courbe) tout en en recherchant les liens et les interactions. Sérieusement ? On pourrait traiter de toute question en droit(s) ?

1. Déraisonnables associations du droit et des fictions

Le juriste n’est pas connu pour être (officiellement et en public au moins) un boute-en-train. Il tient à son image et à sa représentation sociale. Il n’est effectivement (hélas et toujours) pas rare qu’un universitaire signale à l’un de ses collègues que tel article, tel sujet d’étude voire tel comportement frise avec le déraisonnable incompatible a priori avec son statut et sa condition. Il y aurait conséquemment de bons sujets d’études juridiques et d’autres déraisonnables sinon futiles, inintéressants et/ou conséquemment « hors champ » comme il y aurait de bons et de mauvais sujets de thèses de doctorat. Une doctrine d’autorité sinon autoritaire ferait ainsi la pluie et le beau temps sur les « bons sujets » et ce qu’il serait heureux de travailler en juriste.

(…)

2. Raisonnables liens tissés par des juristes curieux et au cœur de la Cité

3. Des fictions, vecteurs de discours sur le(s) droit(s)

4. Mariage de raison entre fictions ?

5. Et si le Droit n’était lui-même que fiction(s) ?

(…)

Alors, le lecteur pourra désormais décomplexer devant ses amis ou ses parents (1 ou 2) : « Maman, je révise mon Droit en regardant Games of Thrones » est tout à fait audible selon nous !

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