L’exemple de la chronique de ce jour est relatif aux droits de « citer » (ha ha, jeu de mots, Maître Capello).

En effet, suite à deux mésaventures rencontrées par hasard hier, je me permets (et ce, de façon brève) de rappeler à mes chers étudiants que la citation, en matière d’enseignement et de recherche, est soumise à certains codes qui doivent être respectés et non trahis.

–  1. Ainsi, lorsqu’un auteur (appelons-le Philippe par exemple) déclare quelque chose (ou l’écrit, le diffuse, le publie …), vous n’avez pas le droit de lui faire dire ce qu’il n’a pas dit ! Trahissant sa pensée, l’amplifiant, la déformant, y ajoutant ou y retranchant des idées, vous inventez et potentiellement vous diffamez.

Par exemple si Philippe devant un amphithéâtre dit : « Chers étudiants, Raoul est un idiot » et que vous répétez à qui veut l’entendre (et par exemple à votre meilleur ami Raoul Foin (oui c’est son nom)) : « le prof, il a dit « Raoul Foin est un idiot » » et bien …. vous diffamez ! Vous ne savez pas citer et pour peu que Philippe (cela doit lui arriver) soit de mauvaise humeur, il pourrait vous en vouloir.

En colportant ce type d’approximations, vous faites naitre des rumeurs (outre le fait que vous n’avez aucune rigueur juridique ^^) et des calomnies potentielles.

Et la calomnie, en droit comme ailleurs cela peut donner ça :

– 2. En outre, il arrive aussi que vous citiez sans citer ! Dans ce cas, vous appropriant ce qui n’est pas vôtre, vous affirmez comme originale une pensée qui est celle d’un autre.

Vous commettez alors un plagiat ….

Et le plagiat, c’est mal 🙂 Voyez en ce sens les travaux qui donneront lieu prochainement (20-21 octobre 2011) au colloque « Plagiat de la Recherche ».

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